Obligations d’élagage : prévenons les feux de forêt
Avec les fortes chaleurs qui s’annoncent, il est important de rappeler que les incendies de végétation constituent un risque majeur dans notre département. Les événements passés nous rappellent le haut niveau de réactivité et d’anticipation dont doivent faire preuve l’ensemble des acteurs de la défense de la forêt contre l’incendie. Dans ce domaine, les obligations légales de débroussaillement constituent un outil important de la stratégie de prévention ; elles sont la mesure préventive la plus efficace pour assurer la protection des biens exposés aux feux de forêt et des personnes. Elles permettent aussi de réduire considérablement l’impact des incendies, de protéger la forêt et de faciliter la lutte.
La commune a procédé à ses obligations de débroussaillement aux abords du Plateau en faisant appel à la société d’insertion IE13. Les bordures de route ont quant à elles été confiées à l’entreprise AMS.
D’autre part, cette obligation s’applique aux propriétaires de terrains situés à moins de 200 mètres des bois et forêts. Cette opération doit être réalisée autour de votre habitation sur une profondeur de 50 mètres. Ces travaux effectués par les particuliers nécessitant des engins pouvant être à l’origine d’un départ de feu par échauffement ou production d’étincelles, est réglementée par l’arrêté préfectoral n° 13-2018-05- 28-005 du 28 mai 2018 pour la période du 1er juin au 30 septembre.
Afin de traiter les végétaux issus de la réalisation de ces obligations, vous pouvez procéder au broyage ou au compostage de vos déchets verts. Des collectes sont également mises en place en déchetteries, afin de limiter au maximum le recours aux incinérations de ces végétaux. En effet, l’arrêté préfectoral du 20 décembre 2013 relatif à l’emploi du feu et au brûlage des déchets verts et autres produits végétaux dans le département des Bouches-du-Rhône, permet dans certaines conditions de brûler les végétaux issus des obligations jusqu’au 31 mai hormis les jours où le vent atteint une vitesse supérieure à 30 km/h. Pour des raisons évidentes de qualité de l’air s’ajoutant au risque d’incendie de forêt, il reste préférable de privilégier un autre mode de traitement de ces végétaux coupés.
La mise en œuvre effective des obligations légales de débroussaillement doit être poursuivie, elle passe d’abord par la sensibilisation et l’accompagnement des propriétaires, puis par un contrôle systématique des constructions soumises à cette obligation avant sanctions éventuelles à l’encontre des administrés récalcitrants.