Extension du pass sanitaire
Le pass sanitaire prend la forme d’un QR code témoignant d’un schéma vaccinal complet, de la négativité d’un test Covid-19 de moins de 72 heures ou du rétablissement de la maladie.
Depuis le 21 juillet, il est nécessaire pour accéder aux lieux de loisirs et de culture. A partir du lundi 9 août 2021, et jusqu’au 15 novembre, le pass sanitaire est obligatoire dans les restaurants, bars, salons professionnels, foires, les hôpitaux, les trains et cars longue distance et vols intérieurs…
A la rentrée, il sera obligatoire de le présenter pour vous inscrire et participer aux activités sportives et culturelles de vos associations préférées.
1. LOISIRS
Le dispositif est appliqué dans tous les lieux de culture (musées, cinémas, parcs à thème, festivals, foires, stades, salles de gym…) quel que soit le niveau de fréquentation, la jauge des 50 personnes disparait donc.
A compter d’aujourd’hui, le pass est étendu aux cafés, bars et restaurants, en salle comme en terrasse. La vente de plats à emporter est, elle, exemptée.
2. COMMERCES
Le pass sanitaire n’est pas demandé dans la plupart des magasins. Mais il pourra être exigé, sur décision des préfectures de département, dans les grands centres commerciaux de plus de 20.000 m² « lorsque leurs caractéristiques et la gravité des risques de contamination le justifient », dit le décret.
3. TRANSPORTS
Bus municipaux, tramways, métros, TER et RER sont exemptés du pass sanitaire. Seuls les longs trajets sont concernés : en avion, en trains internationaux, en TGV, en trains Intercités et en autocars longue distance.
Des contrôles aléatoires auront lieu sur les quais ou dans les trains, avec des « sanctions » si les voyageurs ne respectent pas la loi.
Il a confirmé qu’une personne qui aurait réservé un billet mais ne pourrait pas embarquer car elle aurait entretemps contracté le Covid-19 sera remboursée.
4. AU TRAVAIL
Le pass est désormais exigé dans les séminaires et les salons professionnels.
Il est aussi obligatoire pour les salariés et les agents publics des lieux l’imposant à leurs clients, mais seulement à compter du 30 août, pour leur laisser le temps de se faire vacciner.
Ceux qui ne s’y soumettront pas risquent une procédure de suspension de leur contrat de travail sans rémunération.
Dans les établissements de santé, les soignants et les professionnels au contact de personnes fragiles ont jusqu’au 15 octobre pour présenter un schéma vaccinal complet.
Enfin, la restauration collective en entreprise, et la restauration professionnelle routière et ferroviaire, sont exemptées du pass.
5. HÔPITAUX ET EHPAD
Pour faire des établissements de santé des « sanctuaires » face à l’épidémie comme le veut le gouvernement, les visiteurs ou les patients non urgents et venant pour des « soins programmés » devront aussi montrer patte blanche à l’entrée des hôpitaux et des maisons de retraite – tant que cette obligation ne fait pas « obstacle à l’accès aux soins », a bien souligné le Conseil constitutionnel.
« Dans les hôpitaux, le pass sanitaire sera exigé mais en aucun cas il ne devra être un frein pour accéder à des soins utiles et urgents. Les modalités seront déclinées en dernier lieu par les responsables de l’établissement », assure le ministre de la Santé Olivier Véran. Le pass ne sera donc jamais demandé pour vous rendre aux urgences par exemple.
6. SANCTIONS
Pour les professionnels, s’ils ne contrôlent pas les pass sanitaires et que ce manquement est constaté « à plus de trois reprises au cours d’une période de 45 jours », la loi prévoit jusqu’à 9 000€ d’amende et un an d’emprisonnement.
Pour tout savoir sur le pass sanitaire, consultez le site du gouvernement.