Valentin Prades : objectif or !
Valentin Prades, athlète français spécialisé dans la discipline du Pentathlon Moderne, nait le 26 septembre 1992 à Cannes et passe toute sa jeunesse à Ventabren avant de rejoindre l’INSEP. Médaillé de nombreuses fois en Championnats du Monde, Championnats d’Europe, Coupes du Monde et Finales de Coupes du Monde, il termine 4ème au pied du podium lors de ses premiers Jeux Olympiques à Rio en 2016.
Alors que les épreuves d’escrime du pentathlon moderne ont débuté aujourd’hui, découvrez le témoignage de Valentin Prades :
Fort d’un entrainement intense à Font-Romeu où il a effectué ses années de sports-études – à plus de 1700 m d’altitude -, le Ventabrennais s’est dit « impressionné par la taille de sa cage thoracique quand il courrait ».
Numéro 1 Mondial en 2016, 2017, 2018 et numéro 2 mondial en 2019, il a participé aux Jeux Olympiques de Tokyo cet été après une unique défaite au Mondial (16e) début juin. Il explique que « la deuxième dose du vaccin anti-Covid [l]’a mis KO. » Il dit : « Je n’étais pas au top de ma forme, un peu fatigué, ce qui explique en partie ma performance très moyenne. Je manquais vraiment de jus. Mais ça fait une expérience en plus, de l’adversité, car j’ai géré une compétition sans être au top de ma forme. »
Le pentathlon moderne est une « disciplines à incertitudes », où « la performance dépend de quelqu’un d’autre », ce qui rend incertain les chances de réussite malgré les séances d’entrainement à répétition. « Autant on sait à peu près ce qu’on vaut en course à pied et en natation, mais on ne sait jamais sur quel cheval on va tomber, ni ce que va proposer l’adversaire en escrime », décrit-il.
Alors qu’il avait découvert cette discipline au travers d’un reportage sur la chaîne Équidia, est « conscient qu’en pentathlon, il faut rester humble. » Ses propos prouvent qu’il sait en faire preuve : « On est plusieurs à pouvoir légitimement pouvoir prétendre à l’or et un seul l’aura. Je travaille très assidûment pour mettre toutes les chances de mon côté, pour être prêt le jour J, avoir de la fraîcheur pour bagarrer avec les autres et les faire tous exploser. »
Récemment père d’une petite fille qui lui confère « une petite force en plus », Valentin Prades a su profiter du report des Jeux Olympiques pour cause de Covid-19 « pour continuer à progresser ». « Je suis un peu plus posé qu’avant, assure-t-il. À Rio, j’étais plus jeune, un peu fou-fou, je ne me posais pas de questions. Avant, je pouvais y aller la fleur au fusil en me disant que j’étais un dingue. Maintenant, je construis plus mes compétitions, c’est l’expérience qui fait ça. Je suis plus dans le contrôle, j’analyse davantage, pour laisser moins de place au hasard et maximiser les chances de médaille. »
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